L’AVC

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Définition de l’AVC

Un AVC ou accident vasculaire cérébral résulte de l’interruption de la circulation sanguine dans le cerveau, en générale quand un vaisseau éclate ou un est bloqué par un caillot ; l’apport en oxygène et en nutriments est stoppé ce qui endommage les tissus cérébraux. C’est aussi le développement rapide des signes cliniques localisés ou globaux du dysfonctionnement cérébrale avec des symptômes durant plus de vingt-quatre heures pouvant entrainer la mort sans autres causes apparentes qu’une origine vasculaire. Il existe deux types d’AVC à savoir les AVC ischémiques qui survient lorsqu’une artère cérébrale ou périphérique est bouchée et les AVC hémorragiques : épanchement de sang dans le cerveau dût à un éclatement ou déchirure d’une artère cérébrale empêchant son bon fonctionnement.

L’AVC encore  appelé accident vasculaire cérébral ou attaque cérébrale se définit comme une défaillance de la circulation sanguine au niveau d’une région plus ou moins importante du cerveau. Ce qui a pour conséquence la mort des cellules nerveuses qui sont de ce fait privées d’oxygène et d’autres éléments nutritifs essentiels à leur survie .

 types d'AVC

types d’AVC

Un accident vasculaire cérébral anciennement appelé accident cérébraux-vasculaire et populairement attaque cérébral, infarctus cérébral ou congestion cérébral est un déficit neurologique soudain d’origine vasculaire causé par un infarctus ou une hémorragie au niveau du cerveau. Le terme accident souligne l’aspect soudain ou brutal des symptômes, mais dans la plus part des cas les causes de cette affection sont internes liées à l’âge, l’alimentation ou l’hygiène de vie.

Un orage qui éclate dans un ciel serein et qui constitue par sa gravité une extrême urgence médicale vitale car plus le délai de prise en charge est bref, moins les séquelles sont importantes du fait que chaque minute est précieuse pour éviter des séquelles .

Epidémiologie des AVC à travers le monde

La mesure de l’incidence annuelle des AVC, définie comme le nombre de nouveaux cas survenant au cours d’une année, est difficile à l’échelon national car elle implique un recueil exhaustif des cas. En France, le seul registre de population disponible est celui de Dijon (150 000 habitants), qui étudie depuis 1985 l’épidémiologie des AVC. L’incidence sur la période 2000-2006 était de 113/100 000 habitants par an. Sur l’ensemble du territoire, elle serait d’environ 130 000 nouveaux cas par an, soit environ 360 personnes par jour victimes d’un AVC (Go et al., 2014).

À travers le monde, ce sont 16 millions de nouveaux cas qui sont observés chaque année, responsables de 5,7 millions de décès. Des disparités d’incidence annuelle des AVC ont été mises en évidence, celle-ci variant de 113 à 410 cas sur 100 000 personnes par an. Il existe un gradient décroissant nord-sud et est-ouest qui implique probablement à la fois des facteurs génétiques et environnementaux qui sont mal identifiés. Des incidences élevées ont également été constatées dans les pays nordiques (Danemark, Norvège) (Benjamin et al., 2017)

En Suisse, quelque 12’000 personnes sont victimes d’un accident vasculaire cérébral chaque année. Dans un tiers des cas, l’attaque se révèle mortelle. Un autre tiers des patients en garde des séquelles.

  • Aux Etats-Unis, environ 795 000 personnes souffrent chaque année d’AVC et environ 129’000 en meurent, selon l’American Heart Association. Il s’agit de la 5ème cause de décès dans ce pays. Les afro-américains ont 2 fois plus de risque que les caucasiens lors de la 1ère fois qu’ils sont frappés par un AVC et le taux de mortalité est bien plus élevé chez les afro-américains .

Cette étude évalue à 16,9 millions le nombre d’AVC survenus à travers le monde en 2010.

L’AVC est l’une des maladies les plus mortelles au monde. Des statistiques de 2008 montrent qu’environ 10% des décès à travers le monde, soit environ 6 millions, sont provoqués par l’AVC.

Les pays les plus touchés sont à faible revenu, à cause notamment de problème dans la bonne prise en charge du patient.

 Physiopathologie de l’AVC

L’accident vasculaire cérébral est causé par une diminution voire un arrêt brutal du débit sanguin dans les branches du réseau vasculaire en liaison avec le vaisseau (en général une artère) subissant une rupture de sa paroi (cas d’une hémorragie cérébrale) ou un blocage partiel ou total par un caillot (cas d’un infarctus cérébral) ainsi les cellules nerveuses alimentées par ces branches sont privées soudainement d’oxygène et de sucre ce qui provoque en quelques minutes leur détérioration ou leur mort. Chaque minute qui passe voit la destruction de deux millions de neurones.

Dans le cas hémorragique, la diminution est surtout due aussi à une compression des cellules nerveuses par l’hématome résultant du saignement. Il en résulte que les axones de neurones peuvent être sectionnés par le déplacement en masse du tissu nerveux.

Lors d’une occlusion artérielle (caillot), il y a une zone de nécrose dans le cerveau qui souffre. Autour de cette zone, les neurones conservent leur intégrité mais fonctionnent moins bien, c’est la zone de pénombre ischémique, qui va évoluer avec la nécrose si l’on ne fait rien. Il se produit un phénomène cytotoxique : plus le nombre de neurones qui meurent augmente, plus ils libèrent de glutamate qui est cytotoxique, ce qui entretient le phénomène. En 3 min d’ischémie focale sévère, les dégâts sont considérables. (Augmentation de la peroxydation, libération de radicaux libres et augmentation de l’inflammation, importante dans le désordre ischémique (Ovbiagele et al., 2011).

Toutes ces manifestations sont très hétérogènes d’un malade à l’autre, elles peuvent être destructrices ou à l’inverse entraîner des processus de réparation. Il y a infiltration du cerveau par des macrophages et tous ces phénomènes entraînent une apoptose massive des neurones.

 Signes et symptômes de l’AVC

Les AVC hémorragiques et ischémiques ont les mêmes manifestations, signes et symptômes. En effet, l’AVC est lié à l’apparition d’une défaillance de la circulation sanguine dans une ou plusieurs parties du cerveau plus précisément, il apparait suite à l’obstruction ou à la rupture d’un vaisseau sanguin. A cause de cela, le cerveau ne sera plus irrigué correctement et les cellules nerveuses ne vont plus recevoir ni l’oxygène ni les nutriments dont elles ont besoin. A court terme, cette défaillance peut entrainer une grande variété de symptômes qui ne sont pas toujours nécessairement présents.  On pourra avoir entre autre :

  • Une perte de la motricité d’un bras, d’une jambe, de la moitié du corps, du visage voire de la totalité du corps conduisant à une paralysie et une perte d’équilibre.
  • Une perte de la sensibilité ressentie comme un engourdissement au niveau des membres ou de la face.
  • Certaines personnes présentent des difficultés soudaines à s’exprimer, à trouver mes mots ou à parler.

D’autres ressentent des manifestations au niveau de leur vue : soudaine perte de vision, vision trouble dans seul œil, sensation d’éblouissement, perte de la vision des couleurs.

Un vaisseau bouché ou un épanchement de sang (hémorragie) au niveau cérébral, bloque les fonctions cérébrales qui normalement sont bien irriguées. Les symptômes dépendent de l’artère touchée ou de l’aire cérébrale atteinte. On distinguera des symptômes différents s’il s’agit d’une occlusion (ischémie) cérébrale ou s’il s’agit d’une hémorragie cérébrale. En générale, lors de d’ischémie cérébrale, on observera les symptômes suivants :

  • La disparition de la parole (aplasie)
  • Disparition du mouvement, paralysie, mais d’un seul côté (hémiplégie)
  • Trouble de la sensibilité
  • Vertige vrai
  • Convulsion
  • Fourmillement, inertie d’un membre.

Cela est dû à une mauvaise irritation sanguine occasionnant un déficit neurologique.

Lors d’une hémorragie cérébrale, on notera les symptômes suivants :

  • Déficit neurologique sévère avec apparition d’un coma
  • Début progressif, accompagné de maux de tête avec des vomissements

Les différents symptômes peuvent être isolés ou retrouvés ensembles, suivant l’étendue l’accident vasculaire cérébral. Si les trubles durent moins de 24 heures, on parlera d’accident ischémique transitoire. Au-delà de 24 heures on a affaire à un accident vasculaire cérébral.

L’AVC peut aussi présenter  des symptômes peu spécifiques, ce qui peut rendre le diagnostic difficile, comme les maux de tête violents, une douleur, une difficulté à avaler.

Les signes de gravité peuvent être associés aux signes décrits plus haut. ce sont les troubles de la déglutition ou des crises convulsives.

 Causes de l’AVC

On distingue deux principaux types d’accidents vasculaires cérébraux et un troisième type appelé mimi-accident vasculaire cérébral.

L’ischémie d’une artère cérébrale (AVC ischémique) survient lorsqu’une artère cérébrale, tout comme une artère périphérique est bouchée à cause de :

Une plaque d’athérome (athérosclérose ou dépôt de graisse et de globule blancs sur les parois des artères les  bouchant  et empêchant le sang de circuler).

Un thrombus (formation d’un caillot sanguin bouchant l’artère cérébrale) on parle de l’AVC thrombotique.

Une embolie (caillot de sang qui se détache et migre vers une artère cérébrale provoquant ainsi ischémie) on parle d’AVC embolique.

L'AVC ischémique

L’AVC ischémique

Hémorragie cérébrale (AVC hémorragique)

Les hémorragies cérébrales sont les épanchements de sang dans le cerveau empêchant son bon fonctionnent. Dans la majorité des cas, les AVC hémorragiques sont dus à l’hypertension artérielle. Par railleur, les autres causes sont une malformation (anévrisme cérébral) et une complication suite à un traitement sous anti coagulant ou encore à des troubles de la coagulation. Dans les AVC hémorragiques on distingue :

 L’hémorragie intracérébrale ; l’accident est comme son nom l’indique à l’intérieur du cerveau détruisant les tissus environnants

 Hémorragie sub-arachnoïde : dans ce cas, il s’agit de la rupture d’une artère proche ou sur le cerveau. C’est le plus souvent une rupture d’anévrisme cérébrale.

AVC hémorragique est aussi lié à la rupture d’une artère cérébrale. Cette rupture concerne le plus souvent une artère de petit calibre, fragilisée par l’athérosclérose ou par une autre maladie des petites artères principalement rencontrée chez les personnes âgées. Ilo s’agit de l’angiopathie amyloïde. La rupture d’une malformation vasculaire cérébrale préexistante ou un trouble de la coagulation peuvent être également à l’origine d’une hémorragie cérébrale.

l'AVC hémorragique

AVC hémorragique

Complications des AVC

            La présence de la gravité des complications varie selon la région cérébrale touchée et la rapidité d’intervention et on peut avoir les complications à long et à court terme.

Complications à court terme

  • Elles sont proportionnelles à la privation d’oxygène de la région touchée et on peut citer :
    • Perte de connaissances ou décès de la personne
    • Trouble de la sensibilité
    • Déficit neurologique sévère avec apparition d’un coma
    • Une difficulté à déglutir (avaler)

Complications à long terme

  • Les complications à long terme liées à un AVC peuvent être nombreuses et parfois peuvent laisser croire à un nouvel AVC ; on donc avoir :
  • Les récidives : les risques de faire un nouvel AVC dans les mois qui suivent un premier accident vasculaire cérébral sont élevés. « c’est assez fréquent, on parle de 90 jours pour la période critique, mais ça s’étire jusqu’à un an, même jusqu’à 5 ans maintenant ».
    • Une paralysie partielle (hémiplégie) ou total
    • Problème de mémoire, incapacité à écrire, trouble de vision
    • Difficulté à parler, perte total de l’usage de la parole dominé par l’aphasie, la dysphasie, la dysarthrie .
    • Les crises d’épilepsie
    • Certains patients récupèrent toutes leurs facultés mais deviennent dépressifs ou ont des sauts d’humeurs (irritabilité, agressivité).
    • Les troubles attention et de la concentration sont présents chez 80 à 90% des personnes ayant subi un AVC.

Autres complications

 Il existe aussi d’autres complications comme:

  • Les complications infectieuses ;
  • Les complications thromboemboliques ;
  • Les complications neurologiques ;
  • Les complications physiques

NB:

  • Les complications infectieuses peuvent être par exemple, les infections urinaires ;
  • Lors de complications thromboemboliques, il peut y avoir des embolies pulmonaires, un infarctus du myocarde ou encore une thrombose veineuse profonde ;
  • Les complications neurologiques possibles sont les œdèmes cérébraux, l’épilepsie ;
  • Les complications physiques regroupent toutes les complications dues au dysfonctionnement neurologique, comme l’hémiplégie, voir la tétraplégie (paralyse des quatre membres), les troubles visuels. Les complications les plus graves étant le coma et la mort .

Facteurs de risques des AVC

            Plusieurs éléments prédisposent une personne à faire un accident vasculaire cérébral parmi lesquels les facteurs qui sont modifiables et  ceux qui ne sont pas modifiables.

Facteurs de risques non modifiables

Comme facteurs non modifiables on peut citer :

L’âge : le risque d’un accident vasculaire augmente avec l’âge .

  • L’origine ethnique : un plus grand pourcentage de personnes des première nations ou d’ascendance Africaine, hispanique et sud-Asiatique ont une pression artérielle élevée et du diabète. Ces troubles augmentent le risque d’AVC .
  • Les antécédents familiaux : le risque d’un AVC est parfois accru si l’un des parents, un frère ou une sœur a fait un AVC avant 65 ans.
  • Le sexe : les hommes courent un plus grand risque d’AVC que les femmes qui ne sont pas encore ménopausées.
  • Les antécédents d’accident ischémique transitoire : on estime que jusqu’à 30% des personnes qui ont subi un AIT feront un autre accident vasculaire cérébral 5 an plus tard .

Facteurs de risques modifiables de l’AVC

L’hypertension artérielle est également un facteur de risque d’accident vasculaire cérébral, car la pression trop forte exercée sur les parois des vaisseaux sanguins peut faire rompre ces derniers et occasionner une hémorragie cérébrale.

Le diabète provoque des lésions sur les vaisseaux sanguins et peut causer, à long terme des accidents vasculaires cérébraux.

Lorsque le taux de cholestérol est trop élevé, par exemple, il peut se déposer de la graisse au niveau des vaisseaux sanguins, ce sont les plaques athérome provoquant l’épaississement des vaisseaux sanguins et une moins bonne circulation sanguine, d’où le risque d’obstruction.

A cause des troubles de la coagulation, il y a possibilité de formation de caillot(s) sanguin(s) qui peuvent boucher les artères ou qui, une fois détachés de la paroi artérielle, peuvent migrer, emportés par la circulation sanguine et obstruer des artères plus éloignées et former de ce fait, des embolies cérébrales, causant ainsi un accident vasculaire cérébral.

Par contre, lorsque le traitement par anticoagulant est trop dosé, il est possible que cela provoque des hémorragies cérébrales

La contraception et traitement hormonal substitutif : le rôle des hormones féminines dans la sur venue de la pathologie cérébral vasculaire a été étudié ; ainsi, la contraception orale est associé à un risque accru d’AIT avec un risque relatif compris entre 2 et 4 .

Le tabagisme : une méta-analyse de 32 études a montré que les fumeurs avaient un risque d’AVC multiplié par deux environ

L’inactivité physique selon les statistiques d’autres facteurs sont : le manque d’activité physique, le stress chronique, la mauvaise alimentation.

Les maladies cardiaques ou une fibrillation auriculaire (des battements de cœur irréguliers).

Une forte consommation d’alcool (pour les femmes, plus de 10 boisons par semaines ou pour les hommes, plus de 15 boisons par semaine)

Les personnes qui ont des traumatismes crâniens car ces traumatismes peuvent causés des hémorragies cérébrales ou obstrués les vaisseaux sanguins cérébraux

La prise des anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) comme l’ibuprofène, le diclofenac, le célécoxib augmente le risque d’AVC.

 Préventions des AVC

La prévention des accidents vasculaires cérébraux passe d’abord par la prévention primaire qui consiste à fournir les informations utiles aux personnes saines afin qu’elles se préservent des facteurs de risque évitables comme l’hypertension artérielle, le tabagisme, la maitrise du cholestérol sanguin. Ensuite, la prévention secondaire est destinée aux malades pour éviter qu’ils n’évoluent pas vers les complications redoutables des accidents vasculaires cérébraux et en fin la prévention tertiaire consiste à éviter les séquelles

Préventions primaires

Parmi les problèmes de santé qui peuvent entraîner la mort, l’AVC est l’un des plus faciles à prévenir. Voici quelques mesures que l’on peut prendre pour réduire le risque de subir un AVC.

Maîtrise de la tension artérielle

L’hypertension est le plus important facteur de risque d’AVC sur lequel vous pouvez agir. Une réduction de dix points votre tension artérielle peut diminuer de 40 % vos risques de subir un AVC.

Abandon du tabagisme

Le tabagisme augmente de deux à trois fois le risque d’AVC. Si vous cessez de fumer, le risque d’avoir un AVC diminue rapidement au cours de la première année. Après cinq ans, vos risques sont identiques à ceux d’une personne n’ayant jamais fumé. Fait notable, l’exposition à la fumée secondaire double les risques d’AVC.

Maîtrise du cholestérol sanguin

La corrélation entre un taux élevé de mauvais cholestérol (cholestérol LDL) et les maladies cardiaques est plus forte que la corrélation entre un taux élevé de mauvais cholestérol et l’AVC. Cependant, le cholestérol LDL cause l’athérosclérose (durcissement des artères), qui augmente le risque d’AVC. Gardez votre taux de cholestérol dans la fourchette recommandée. Pour y arriver, vous pouvez faire de l’exercice, conserver un poids santé ou prendre les médicaments prescrits par votre médecin, selon la situation dans laquelle vous vous trouvez [Mayer et al., 2005].

Exercice

L’exercice est un facteur important dans la réduction du risque d’AVC. Vous pouvez réduire de moitié vos risques de subir un AVC en choisissant judicieusement le type et la durée de vos exercices. La pratique régulière d’exercice va souvent de pair avec d’autres modes de vie sains et peut aider à prévenir d’autres maladies chroniques comme le cancer, le diabète ainsi que les maladies pulmonaires et cardiaques.

Maintien d’un poids santé

Une saine alimentation peut vous aider à perdre du poids et à réduire votre tour de taille. Votre Indice de masse corporelle (IMC) est un bon indicateur pour savoir si vous avez atteint ou non votre poids idéal. Les femmes ayant un IMC élevé sont à risque de subir un AVC .

Maintien d’une glycémie normale

Près de 20 % des personnes qui ont un AVC sont diabétiques. L’une des raisons pour lesquelles les diabétiques sont plus à risque de subir un AVC est qu’à la longue, un taux élevé de sucre dans le sang peut endommager les vaisseaux sanguins qui mènent au cerveau. Une bonne prise en charge de votre diabète peut réduire de beaucoup vos risques de subir un AVC.

Eviter le stress et contrôler ses émotions

 Préventions secondaires

Un accident vasculaire cérébral représente une urgence médicale. Il est important de savoir reconnaître les premiers symptômes d’un accident vasculaire cérébral pour une prise en charge rapide du malade et d’éviter ainsi des complications graves, des séquelles permanentes.

Quelques signes à maitriser :

  • La disparition de la parole (aplasie)
  • Disparition du mouvement, paralysie, mais d’un seul côté (hémiplégie)
  • Troublle de la sensibilité
  • Vertige vrai
  • Convulsion
  • Fourmillement, inertie d’un membre.

Préventions tertiaire de l’AVC

Une fois le patient hospitalisé, il sera pris en charge par les médecins et les infirmiers. Le médecin mettra en place différents traitements pour éviter les complications (thrombolyse, anti thrombotiques) puis, il prescrira des séances de kinésithérapie, physiothérapie pour la rééducation physique s’il y a lieu ou de rééducation verbale, lorsque la fonction d’élocution est touchée.

Le médecin instaurera également un traitement anticoagulant pour prévenir les récidives d’accident vasculaire cérébral. Il est non seulement essentiel et nécessaire de poursuivre régulièrement ce traitement, mais de plus, il faudra régulièrement effectuer des tests de coagulation sanguine pour être sûr que les doses soient toujours adaptées. Ainsi, on évitera les hémorragies si la dose d’anticoagulant est trop forte ou la formation de caillot sanguin si la dose d’anticoagulant est trop faible. Un suivi médical rigoureux est important, il s’agira notamment de prendre sa médication régulièrement et de ne pas interrompre le traitement. Une consultation médicale régulière est un passage obligé pour prévenir justement les récidives d’AVC.

En guise de prévention, il est donc conseillé de surveiller ces facteurs et de consulter régulièrement un médecin, en particulier si l’on est considéré comme une personne à risque. Tout signe suspect doit alerter et inciter à consulter rapidement.

Sources d’information

  • Benjamin, E. J., Blaha, M. J., Chiuve, S. E., . (2017). Heart disease and stroke statistics—2017 update: a report from the American Heart Association. Circulation, 135(10), 146-603.
  • Ovbiagele, B., & Nguyen-Huynh, M. N. (2011). Stroke epidemiology: advancing our understanding of disease mechanism and therapy. Neurotherapeutics, 8(3), 319-329.
  • Powers, W. J., Rabinstein, A. A., Ackerson, T., et al. (2018). 2018 guidelines for the early management of patients with acute ischemic stroke: a guideline for healthcare professionals from the American Heart Association/American Stroke Association. Stroke, 49(3), e46-e110.
  • Go, A. S., Mozaffarian, D., Roger, V. L., . (2014). Heart disease and stroke statistics—2014 update: a report from the American Heart Association. Circulation, 129(3), e28-e292.
  • Feigin, V. L., Krishnamurthi, R. V., Parmar, P., (2015). Update on the global burden of ischemic and hemorrhagic stroke in 1990-2013: the GBD 2013 study. Neuroepidemiology, 45(3), 161-176.
  • Kernan, W. N., Ovbiagele, B., Black, H. R., et al. (2014). Guidelines for the prevention of stroke in patients with stroke and transient ischemic attack: a guideline for healthcare professionals from the American Heart Association/American Stroke Association. Stroke, 45(7), 2160-2236.
  • https://fr.wikipedia.org/wiki/Accident_vasculaire_c%C3%A9r%C3%A9bral

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