Le diabète peut être prédisposé génétiquement, tandis que le diabète de type 1 se déclenche en raison d’une réaction anormale du système immunitaire. La survenue du diabète de type 2 est principalement associée au mode de vie, incluant le surpoids, la sédentarité et l’hypertension artérielle.
Ces facteurs peuvent perturber l’équilibre glycémique et contribuer aux complications du diabète, affectant notamment les artères et les vaisseaux sanguins, pouvant entraîner des affections telles que l’hypertension artérielle ou les maladies cardiovasculaires. Néanmoins, il est possible de maîtriser efficacement ces facteurs de risque en ajustant son mode de vie et/ou en suivant des traitements médicamenteux appropriés.
Le diabète se divise principalement en deux types : le diabète de type 1 et le diabète de type 2, chacun ayant des mécanismes et des facteurs de risque distincts.
Le diabète de type 1 est associé à l’arrêt de la sécrétion d’insuline par le pancréas, résultant d’une réaction auto-immune où le système immunitaire détruit les cellules productrices d’insuline. Une prédisposition génétique, combinée à des facteurs externes tels que des infections virales, des toxines, une alimentation inadéquate ou le stress, peut déclencher cette réaction.
En revanche, le diabète de type 2 se caractérise par le développement progressif de l’insulinorésistance, où les cellules ou les tissus ne répondent plus efficacement à l’insuline, entravant sa fonction. Plusieurs événements ou facteurs de risque peuvent contribuer à l’apparition progressive de l’insulinorésistance.
Les principaux facteurs de risque associés au diabète comprennent le tabagisme, l’hypertension artérielle (HTA), la dyslipidémie, le surpoids, l’obésité et la sédentarité.
- Tabagisme : Le tabagisme, qu’il soit actif ou récent, augmente considérablement le risque de diabète de type 2 en altérant l’insulinorésistance et en favorisant diverses complications vasculaires, cardiaques, rénales et ophtalmiques.
- Hypertension Artérielle (HTA) : Le contrôle efficace de la pression artérielle est essentiel chez les diabétiques, réduisant significativement les complications et la mortalité liées au diabète. L’HTA, définie par des chiffres supérieurs à 140/90 mmHg, doit être traitée avec la même diligence que la gestion de la glycémie.
- Dyslipidémie : Les patients diabétiques de type 2 présentent fréquemment des anomalies lipidiques, notamment une élévation du LDL cholestérol (mauvais cholestérol) et des triglycérides, augmentant ainsi les risques cardiovasculaires.
- Surpoids et Obésité : Une alimentation déséquilibrée, riche en sucre et en graisses, combinée à un manque d’activité physique régulière, conduit au surpoids et à l’obésité. L’excès de graisse au niveau abdominal, mesuré par le tour de taille, signale une importante insulinorésistance, augmentant le risque cardiovasculaire.
- Sédentarité : Le manque d’activité physique régulière, défini par une faible dépense énergétique quotidienne due à des comportements sédentaires tels que l’utilisation d’ordinateurs, la télévision ou les jeux vidéo, favorise l’obésité et accroît le risque de diabète. Une sédentarité dépassant régulièrement 7 à 8 heures par jour devient préjudiciable pour la santé.
En Afrique, l’incidence du diabète, qu’il soit de type 1 ou de type 2, est influencée par divers facteurs :
- Urbanisation rapide : L’essor des zones urbaines entraîne des changements de mode de vie, tels que des régimes alimentaires moins sains et une réduction de l’activité physique, contribuant à l’augmentation des cas de diabète.
- Transition nutritionnelle : Les modifications dans les habitudes alimentaires, caractérisées par une transition vers des régimes riches en sucres, graisses saturées et aliments transformés, sont associées à une prévalence accrue de l’obésité et du diabète.
- Prédisposition génétique : Certains groupes ethniques en Afrique peuvent présenter une prédisposition génétique au diabète, combinée à des facteurs environnementaux, augmentant ainsi le risque.
- Accès limité aux soins de santé : Dans certaines régions, un accès restreint aux soins de santé peut entraîner un diagnostic tardif ou une gestion inadéquate du diabète, aggravant les complications.
- Infections précoces : Des infections infantiles peuvent déclencher des réponses auto-immunes, accroissant le risque de diabète de type 1.
- Facteurs socio-économiques : La pauvreté, un niveau éducatif limité et des conditions de vie précaires peuvent influencer les habitudes alimentaires et le mode de vie, contribuant ainsi à l’essor du diabète.
- Manque de sensibilisation : Un manque de sensibilisation concernant les facteurs de risque, les symptômes et la gestion du diabète peut conduire à un sous-diagnostic et à une prise en charge insuffisante.
- Hérédité et antécédents familiaux : Les antécédents familiaux de diabète peuvent accroître le risque, et la transmission génétique de prédispositions au diabète joue un rôle significatif.
- Mauvaise gestion des maladies chroniques : La coexistence de maladies chroniques comme l’hypertension artérielle peut aggraver le diabète, nécessitant une approche intégrée de la gestion de la santé.
- Âge et vieillissement de la population : Le vieillissement démographique associé à une prévalence accrue du diabète souligne l’importance d’une prise en charge adaptée dans une population vieillissante.
La mise en œuvre de programmes de sensibilisation, d’éducation et de prévention est cruciale pour atténuer l’impact croissant du diabète en Afrique.
Sources d’informations
https://www.federationdesdiabetiques.org/information/risques
https://www.diabete.fr/diabete-facteurs-de-risque-et-complications/
Laisser un commentaire