Le Pouls

Le pouls désigne la fréquence cardiaque, c’est-à-dire le nombre de battements du cœur par minute. Il est perceptible lorsque l’on pose ses doigts sur une artère. Le rythme cardiaque, également connu sous le nom de battement du cœur, est un indicateur crucial de la santé cardiovasculaire. Il représente le nombre de battements du cœur par minute, reflétant ainsi la capacité du cœur à pomper le sang à travers le corps. Les artères jouent un rôle essentiel dans la mesure du rythme cardiaque, car elles transportent le sang riche en oxygène loin du cœur vers toutes les parties du corps. En palpant différentes artères, on peut localiser et évaluer le pouls, qui est la manifestation palpable des battements cardiaques.

Comment prendre son pouls manuellement ?

Pour prendre le pouls, une méthode simple consiste à placer deux doigts à la base du pouce et à compter le nombre de battements pendant trente secondes, puis à multiplier ce nombre par deux pour obtenir le pouls par minute. Il est crucial de mesurer à la fois la fréquence et la régularité du pouls.

Prise de pouls d’un homme de 22 ans

Chez les patients de plus de 65 ans, il est recommandé de vérifier la régularité du pouls pour détecter d’éventuelles arythmies. Les principales artères où le pouls est généralement mesuré incluent l’artère carotide dans le cou, l’artère subclavière sous la clavicule, l’artère axillaire dans l’aisselle, l’artère brachiale dans le bras, l’artère ulnaire/radiale au poignet, l’artère abdominale dans la région abdominale, l’artère fémorale dans la cuisse, l’artère poplitée derrière le genou, l’artère tibiale postérieure à l’arrière du genou et l’artère dorsale du pied.

Les Artères et Localisation des pouls

Les principales artères où le pouls est généralement mesuré sont :

– Artère Carotide

– Artère Subclavière

– Artère Axillaire

– Artère Brachiale

– Artère Ulnaire/Radiale

– Artère Abdominale

– Artère Fémorale

– Artère Poplité

– Artère Tibiale Postérieur

– Artère Dorsale du Pied

Les pouls centraux

Les pouls centraux sont des indicateurs cruciaux, utilisés pour diagnostiquer un arrêt cardiaque lorsque les pouls périphériques ne sont pas détectés.

– L’artère carotide : située de chaque côté du cou, on peut la sentir en posant trois doigts sur la ligne médiane de la face antérieure du cou (trachée) et en les faisant glisser vers soi jusqu’à sentir un creux entre la trachée et le muscle. Ensuite, on enfonce délicatement les doigts en direction de la colonne vertébrale.

– L’artère fémorale : située au milieu du pli de l’aine, elle se trouve à mi-chemin d’une ligne reliant l’épine iliaque (pointe saillante de l’os du bassin) et le pubis (entrejambe). Cela nécessite souvent de dénuder partiellement le patient.

– Chez certaines personnes, la pulsation de l’aorte peut être directement ressentie sur la ligne médiane abdominale.

Les pouls périphériques

Les pouls périphériques, également connus sous le nom de pouls distaux, sont utilisés pour mesurer la fréquence cardiaque lorsqu’ils sont détectés. Leur absence ne donne pas d’informations sur l’activité cardiaque mais peut indiquer des lésions artérielles.

Au niveau de la tête :

– L’artère faciale près du menton.

– L’artère temporale superficielle sur les tempes.

Au niveau des membres supérieurs :

– L’artère humérale sur la face antérieure, à l’intérieur du pli du coude.

– L’artère radiale sur le bord externe du poignet, utilisée couramment pour mesurer la fréquence cardiaque.

– L’artère ulnaire (ou cubitale) sur le bord interne du poignet.

Au niveau des membres inférieurs :

– L’artère fémorale au pli inguinal.

– L’artère poplitée à l’arrière du genou, parfois difficile à trouver.

– L’artère dorsale du pied entre le premier et le deuxième métatarse.

– L’artère tibiale postérieure derrière la malléole interne.

Tiré de Pouls — Wikipédia. https://fr.wikipedia.org/wiki/Pouls.

Utilisation d’un oxymètre pour mesurer le pouls

L’oxymètre est un petit appareil qui mesure la quantité d’oxygène dans le sang. Pour calculer le pouls, placez l’oxymètre à l’extrémité de l’index, et le pouls sera automatiquement calculé. L’oxymètre de pouls peut être prescrit pour prévenir une aggravation ou éviter l’hospitalisation en urgence de patients positifs à la Covid-19.

Valeurs normales du pouls et Vocabulaire associé

Au repos, les battements du cœur sont généralement compris entre 60 et 80 battements par minute chez l’adulte. Le rythme cardiaque moyen pour une personne en bonne santé et au calme varie selon l’âge :

– Nouveau-né (0 à 7 jours) : 120 à 160 pulsations par minute.

– Nourrisson (7 jours à 1 an) : 100 à 160 pulsations par minute.

– Enfant (1 an à la puberté) : 70 à 140 pulsations par minute.

– Adulte : 60 à 100 pulsations par minute.

Il existe une terminologie associée qui aide à décrire les différents rythmes cardiaques et conditions liées :

– La bradycardie se réfère à une diminution anormale du rythme cardiaque, souvent en dessous de 60 battements par minute.

– La tachycardie est une accélération du rythme cardiaque, généralement au-dessus de 100 battements par minute au repos.

– L’arythmie est une irrégularité du rythme cardiaque, où les battements peuvent être trop rapides, trop lents ou irréguliers.

– Un pouls filant est un pouls faible et difficile à détecter, souvent associé à des conditions médicales graves telles qu’un choc hypovolémique ou une insuffisance cardiaque.

Cas d’exception

La dissociation du pouls indique un rythme cardiaque apparemment trop lent ou trop rapide par rapport à l’intensité d’une fièvre. Par exemple, dans la fièvre typhoïde, le pouls reste normal malgré une forte fièvre, ce qui est appelé le pouls dissocié de la température. En revanche, dans une fièvre sans dissociation du pouls, la fréquence cardiaque suit les variations de température.

Le pouls peut également varier en force avec la respiration, ce qui est habituellement imperceptible chez une personne en bonne santé. Cependant, dans certaines maladies du péricarde telles qu’une tamponnade, cette différence peut être perçue à la palpation, ce qui est appelé le pouls paradoxal.

En cas d’augmentation de la différence entre la pression systolique et la pression diastolique, le pouls devient important en force. C’est notamment observé dans les cas d’insuffisance aortique, pouvant même conduire à un hochement régulier de la tête, connu sous le nom de signe de De Musset, en référence au poète français atteint d’une maladie valvulaire d’origine syphilitique.