L’automédication

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L’automédication

Selon l’OMS, l’automédication est le traitement de certaines maladies par les patients grâce à des médicaments autorisés, accessibles sans ordonnance sûrs et efficace dans les conditions indiquées. Selon le comité  permanent des médecins d’Europe,

L’automédication est l’utilisation, hors prescription médicale, par des personnes pour elles-mêmes ou pour leurs proches et de leur propre initiative, des médicaments considérés comme tels et ayant reçu l’autorisation de mise sous le marché (AMM), avec la possibilité d’assistance et de conseils de la part des pharmaciens. L’automédication est l’utilisation d’un médicament par une personne sur sa propre initiative, pour le traitement de symptômes simples et déjà connus ou de maladies bénigne.

Dans le monde, le marché de l’automédication a beaucoup émergé, pourtant, les médicaments sans ordonnances ne sont pas sans danger. En Afrique la prévalence de l’automédication varie de 15,3 % en Guinée à 73,6 % en Éthiopie ce qui rend la présence de l’automédication plus marquée en Afrique subsaharienne. Une étude menée au Cameroun par Wogaing a établi que 43% des patients recouraient à l’automédication.

L’automédication
L’automédication

Le médicament, tel que défini par l’OMS, désigne toute substance ou composition qui est présentée comme ayant des propriétés curatives ou préventives à l’égard des maladies humaines ou animales. Il englobe également toute substance ou composition destinée à être utilisée chez l’homme ou chez l’animal, ayant pour objectif d’établir un diagnostic médical ou de restaurer, corriger ou modifier leurs fonctions physiologiques par le biais d’une action pharmacologique, immunologique ou métabolique.

Médicament essentiel selon l’OMS les médicaments essentiels sont ceux qui satisfont les besoins de santé de la majorité de la population.

Médicaments génériques est fabriqué à partir de la même molécule qu’un médicament déjà autorisé, dit médicament de référence et dont le brevet est tombé dans le domaine public (Ministère de la sante, 2022).

Les types d’automédication

Il existe trois types d’automédications à savoir :

  • L’automédication primaire ;
  • L’automédication secondaire ;
  • L’automédication tertiaire.
  • L’automédication primaire

L’automédication primaire permet de soigner des symptômes sans le diagnostic médical on utilise des médicaments vendus sans ordonnance (médicaments OTC, ou médication familiale). Cette automédication ne doit pas durer plus d’un jour ou deux jours. En cas de non cessation des symptômes, il faut consulter un professionnel de santé.

  • L’automédication secondaire 

L’automédication secondaire permet de soigner les symptômes d’une maladie ou d’une crise déjà diagnostiquée par le médecin qui a laissé une ordonnance avec des indications précise pour que vous sachiez quoi faire au cas où la crise surviendrait.

  • L’automédication tertiaire 

Elle est pratiquée depuis de nombreuses années par des personnes ayant une maladie chronique comme l’asthme ou le diabète. Ce sont les personnes elles-mêmes, avec l’accord et sous contrôles régulier du médecin, qui s’administrent les médicaments à doses qu’ils connaissent et qu’ils adaptent le cas échéant.

Facteurs favorisants l’automédication

Les facteurs Pouvant favorisés  l’automédication peuvent être les suivantes :

  • Les connaissances

Basés sur la transmission des savoirs, des comportements et sur des expériences personnelles, les connaissances peuvent être suffisant pour soigner certains maux fréquents. C’est l’exemple du paracétamol dont tout le monde sait qu’il est utilisé en cas de mal de tête.

  • L’insatisfaction envers le corps  médical

Elle peut découler d’une dégradation de la relation médecin-patient. Dans ce cas-là, la crainte d’une nouvelle frustration est une raison suffisante pour éviter les consultations. « Il y a une prise de position plus vers les tendances de médecine douce. ».

Point de vente de médicaments de la rue pour des personnes pratiquant l’automédication
  • Gestion du temps.  

Un emploi du temps chargé  peut reléguer des Symptômes en tant que priorité secondaire, pour autant qu’ils ne soient pas invalidant pour des activités quotidiennes de base. L’automédication, dans ce cas, permet de repousser l’échéance de la consultation. Nous voyons donc que la pratique de l’automédication peut être motivée par des raisons diverses. On peut se demander si la raison influence la réussite. Par exemple, une personne qui s’auto médique dans l’idée, peut-être inconsciente, de s’approprier sa maladie, aurait-elle plus de bons résultats que celui qui le fait pour l’argent ? Il y a certaines personnes qui pratiquent davantage l’automédication que d’autres. Par exemple, le fait de souffrir de plusieurs symptômes  est un facteur favorisant l’automédication. A l’inverse, il est rare de  donner un médicament à un enfant sans avis médical. Les parents sont plus prudents pour leurs enfants que pour eux.

  • Le cout : le traitement par automédication coute moins cher qu’une consultation suivie de la prescription
  • Phénomène social :   Le contrôle des performances et le sentiment d’autonomie sont au cœur des préoccupations de la société actuelle. En effet, de nos jours, les symptômes à éliminer sont tant des douleurs que l’excès de poids, la fatigue, la vieillesse, l’impuissance et les problèmes de concentration. Ce « besoin de perfection » peut être à la base d’une consommation excessive de médicaments (somnifères, calmants) et de compléments alimentaires (vitamines). Le but est aussi bien de traiter ces « défauts », que d’éviter leur apparition (prophylaxie).
  • L’information : Les connaissances provenant essentiellement de magazines, de la télévision ou encore d’internet. Elles plongent le consommateur désireux d’information dans une incapacité à trouver ce qu’il recherche. D’une part, la quantité disponible à la consultation est énorme. D’autre part, les propos tenus par ces différentes sources peuvent ne pas être en accord les uns avec les autres. Un site internet pourra vanter certaines vertus d’une plante, alors qu’usité différent la conseillera pour d’autres indications.  Certaines publicités, déguisées en informations d’ordre pharmaceutique, rendront le tri encore plus difficile.
  • L’info-obésité : également connue sous le nom de surcharge informationnelle ou info-obésité, fait référence à une situation dans laquelle une personne est confrontée à une quantité excessive d’informations, au point où elle peut être difficile à gérer. Cela peut être dû à la disponibilité croissante des informations grâce à la technologie, notamment l’Internet et les médias sociaux.

Conséquences liées à l’automédication

La politique de santé actuelle vise à rendre le patient plus « responsable » de sa santé pour qu’il acquière ainsi une plus grande autonomie. Le recours à l’automédication est censé permettre de réduire les coûts pour le patient et pour la sécurité sociale, et de favoriser l’autonomie.

Cependant il est important de rappeler que l’automédication n’est pas sans conséquence et que les accidents liés à son recours peuvent être graves.

Les risques

Les risques liés à l’automédication sont surtout de 4 types :

  • Les risques sans mésusage du médicament : les allergies ou intolérances par exemple.
  • Les risques par mésusage médicamenteux : sont liés aux contre-indications ou les indications inappropriées, les erreurs de durée de traitement ou de posologie.
  • Les risques par interactions médicamenteuses ou surdosage : surtout chez les personnes prenant un ou plusieurs traitements prescrits. Certaines de ces interactions peuvent se révélées rapidement mortelles. Il est donc important de faire attention aux génériques, le risque de prise additive d’une même molécule est présent dans la mesure où les patients ne savent pas toujours à quoi correspond le médicament générique. Attention à la « poly automédication », qui ne devrait jamais être effectuée sans avoir été conseillée par un pharmacien, ou tout autre professionnel de santé.
  • Les risques de retard de diagnostic : Certaines spécialités pharmaceutiques peuvent par leur utilisation « cacher » ou diminuer certains symptômes et ainsi conduire à un retard de prise en charge et de diagnostic important. De même la prise d’automédication sur plusieurs jours alors que l’indication médicamenteuse n’est pas la bonne va retarder le moment du diagnostic et donc la prise du médicament approprié. On a donc un risque d’aggravation de l’affection initiale.

Conséquences probables

  • Au niveau du rein

Elle est caractérisée par une néphrite interstitielle chronique évoluant vers une insuffisance rénale irréversible pouvant se compliquer de nécrose papillaire. Cette néphropathie est de mécanisme toxique. Les principaux produits responsables sont entre autre certains  AINS : ils peuvent être à l’origine de néphrites interstitielles aigues immuno-allergique.

Surcharge du rein avec des médicaments
Surcharge du rein avec des médicaments
Rein d'un patient ayant d'une insuffisance rénale aiguë 
Rein d’un patient ayant d’une insuffisance rénale aiguë 

Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Insuffisance_r%C3%A9nale_aigu%C3%AB

Impact de l’abus des médicaments sur le Rein

  • Au niveau du foie

Elle est liée à l’ingestion de doses massives de paracétamol. Il se caractérise par une nécrose  hépatique de mécanisme toxique, parfois mortelle.

  • Au niveau du tube digestif

Elle existe surtout avec les A.I.N.S (anti inflammatoire non stéroïdien) Ces derniers favorisent les hémorragies digestives et sont contre indiqués en cas d’ulcère gastroduodénal. Les conséquences augmentent avec la voie orale, la prise de comprimés en dehors des repas, les fortes doses, les traitements prolongés. Les associations d’antalgiques contenants de l’acide acétyle salicylique (finidol, sédaspir) exposent aux mêmes conséquences.

Hémorragies digestives
Hémorragies digestives

Source : https://www.ramsaysante.fr/vous-etes-patient-en-savoir-plus-sur-ma-pathologie/hemorragie-digestive

La pharmacodépendance et la toxicomanie

On appelle « pharmacodépendance » un état psychique et quelquefois également physique, résultant de l’interaction entre  un organisme vivant et une substance se caractérisant par des modifications du comportement et par d’autres réactions qui comprennent toujours une impulsion à prendre la substance de manière continue ou périodique afin de retrouver ses effets psychologiques, et quelquefois éviter le malaise de la privation. Cet état peut s’accompagner ou non de tolérance. Un même individu peut être dépendant de plusieurs substances. On note :

  • dépendance psychique : il s’agit du désir souvent irrépressible de répéter la prise d’un médicament afin de restaurer les sensations agréables ou extraordinaires qu’il peut procurer.
  • La dépendance physique : C’est un état adaptatif, caractérisé par l’apparition des troubles physiques parfois intenses lorsque l’administration d’un médicament est suspendue brusquement.
  • -La tolérance est la diminution des effets sur l’organisme d’un médicament pris à dose fixe, au fur et à mesure que l’on répète son administration.
  • Résistance médicamenteuses

La résistance médicamenteuse est la diminution de l’efficacité d’un médicament spécifique mis au point pour soigner une maladie ou en diminuer les symptômes chez le patient. (GSA, 2013) L’automédication est la cause la plus fréquente du développement des résistances des agents pathogènes humains.  Ce sont principalement pour des raisons économiques que des personnes achètent des médicaments dans des lieux non homologués où il est possible d’avoir des médicaments en petite quantité et à des coûts réduits. Elles sont surtout observées avec les antibiotiques et les sulfamides et, actuellement, les antipaludéens.

  • Intoxication médicamenteuses

Les antalgiques font partie des médicaments les plus utilisés dans l’automédication et principalement le paracétamol occupe la 2e place des antalgiques OTC (33%), son effet grave le plus sérieux est la toxicité hépatique. En effet, la prise quotidienne du paracétamol est associée à une élévation des ALAT à plus de trois fois la norme chez un individu. La consommation des antalgiques n’est pas anodine en raison des risques de toxicité qui leurs sont associés, notamment en cas d’âge avancé la comorbidité ou de poly médication.

Une étude dont l’objectif était d’identifier le risque les plus courants associés au saignement gastro-intestinal supérieur induit par les AINS entrainant des hospitalisations, montre que les patients prenants les AINS en OTC rapportaient plus de symptômes digestifs que les non consommateurs. L’OMS a dénoncé ce fait dans un article paru dans son dernier bulletin intitulé : « utilisation de médicaments toxiques dans les pays en développement ».

  • L’interaction médicamenteuse

L’effet d’un médicament sur une personne peut ne pas être celui escompté lorsqu’il interagit avec :

  • Un autre médicament que prennent les personnes (interaction médicamenteuse)
  • Des aliments, des boissons ou des compléments que consomment les personnes (interaction médicament-nutriment)
  • Une autre maladie dont souffrent les personnes (interaction médicament-maladie)

Les effets des interactions médicamenteuses sont généralement indésirables et parfois néfastes. Les interactions peuvent :

  • Augmenter les effets d’un ou de plusieurs médicaments, entraînant des effets secondaires ou une toxicité.
  • Diminuer les effets d’un ou plusieurs médicaments, le traitement devenant alors plus compliqué.
  • Effet indésirable

Il n’est pas surprenant que les réactions indésirables aux médicaments soient fréquentes. La majeure partie de ces réactions sont relativement modérées et disparaissent à l’arrêt du traitement ou par modification de la posologie. Certaines disparaissent progressivement avec l’accoutumance de l’organisme au produit. D’autres réactions indésirables aux médicaments sont plus graves et durent plus longtemps. Aux États-Unis, environ 3 à 7 % des hospitalisations sont liées au traitement des réactions indésirables aux médicaments. Des réactions indésirables aux médicaments surviennent dans 10 à 20 % des hospitalisations, et environ 10 à 20 % d’entre elles sont sévères. Ces statistiques ne comprennent pas le nombre de réactions indésirables aux médicaments qui surviennent chez les personnes résidant dans les maisons de santé et autres établissements de soins.

Et en cas de récidive et mauvaise gestion on peut avoir comme conséquence final, la mort.

Moyens de lutte contre l’automédication.

L’automédication est une pratique dont l’on ne peut s’en passer et puis se fait, les pratiquants devraient respecter un certain nombre de critères pour ne pas avoir a tomber dans les pièges de cette dernière.

Principe pour la pratique de l’automédication

Pour pratiquer l’automédication, le patient devra :

  • Évaluer  les symptômes même s’ils ne semblent pas être graves. Car la condition préalable d’une automédication est que le patient puisse définir au préalable l’origine de son problème.
  • Le patient ne devra pas sur sa propre initiative prendre simultanément plusieurs médicaments. Car s’il n’est pas initié au médecin, il parviendra difficilement à évaluer l’efficacité et les effets indésirables de plusieurs médicaments cumulés.
  • Si les troubles apparaissent pour une première fois, le patient devra ignorer l’automédication car il pourrait cacher une affection plus sérieuse.
  • Utiliser les doses normales de médicaments pour combattre son mal. Car la croyance qu’une double dose est plus efficace est totalement déplacer et ne fera qu’empirer les choses voir provoquer de nouvelles maladies
  • En aucun cas faire appel à l’automédication lors du trouble du rythme cardiaque, de perte de conscience, de paralysie, de troubles inconnus, de douleurs diffus dans la région du torse ou de l’estomac. De manière générale tous les troubles autres qu’habituels nécessitent un dialogue médical.
  • Correctement lire la notice d’un médicament avant l’utilisation.
  • Ne pas abuser.

Rôle du personnel soignant

  • Le médecin : Dialoguer, informer, expliquer ; Faire adhérer au traitement ; Ne pas prescrire ce qui ne fait pas l’objet de la visite.

Rôle du pharmacien

Transformer tant que possible l’automédication en médiation officinale

  • conseiller le patient lorsque le médicament ne requiert pas une prescription médicale
  •  développer un conseil personnalisé selon le type de médicaments et de maladie 
  • Assurer la dispensation et le bon usage du médicament
  • Vérifier la bonne compréhension du traitement par le patient

Autres (Industrie)

  • L’industrie pharmaceutique contribuera à la formation et à l’information de l’usage sur le principe actif, les indications thérapeutiques, la posologie, le mode d’administration, les effets secondaires et les contres indications par le biais des notices. Avoir la possibilité de déliter et de switcher, réaliser les essais cliniques adaptés.

Références

 (1) Automédication : définition, risques, en France – Journal des Femmes …. https://sante.journaldesfemmes.fr/fiches-medicaments/2698915-automedication-definition-risques-en-france-medicament-chiffre-avantage-inconvenient/.

(2) L’automédication | ameli.fr | Assuré. https://www.ameli.fr/assure/sante/medicaments/utiliser-recycler-medicaments/automedication.  

(3) Automédication : définition et risques – Santé sur le Net. https://www.sante-sur-le-net.com/sante-quotidien/automedication/. (4) Qu’est-ce que l’automédication ? | Leem. https://www.leem.org/quest-ce-que-lautomedication.

(4) Tido Borel (2024). « connaissance des jeunes âgés entre 20 et 30 ans sur les facteurs favorisants  l’automédication ainsi que ses conséquences cas du quartier ancien Dépôt Guinness de Baleng ». Mémoire de BTS santé au Cameroun, IUP-Bafoussam.

Pièce joint, mémoire soutenu publiquement pour le BTS sante au Cameroun par TIDO Borel
Résumé :

L’automédication est l’utilisation d’un ou plusieurs médicaments sur sa propre initiative, sans avis médical, ni sur ordonnance. Elle peut être utile pour traiter des symptômes simples ou bénins.  Il est important de demander conseil à son pharmacien et de bien lire la notice du médicament avant de l’utiliser. Les médicaments en automédication sont souvent utilisés pour le traitement de symptômes bénins ou de maladie ponctuelle : rhume, maux de gorge, diarrhée, constipation, allergie, douleur, etc. En cas de persistance des symptômes au-delà de quelques jours, il est nécessaire de consulter son médecin traitant. Les médicaments en accès direct en pharmacie peuvent être achetés en libre-service dans certains rayons dédiés des pharmacies. Mais puisqu’elle présente aussi des inconvénients et des risques ; au Cameroun plus de 43% de la population y ont recours en particulier les jeunes et que près de la moitié des médicaments de l’automédication sont commercialisés  dans la rue. C’est dans cette optique que nous nous sommes proposé de mener une étude sur la : « connaissance des jeunes âgés entre 20 et 30 ans sur les facteurs favorisants  l’automédication ainsi que ses conséquences cas du quartier ancien Dépôt Guinness de Baleng ».

L’étude explore divers aspects de l’automédication, notamment l’âge, le sexe, la profession et le niveau d’instruction des répondants. La majorité des participants ont entre 20 et 25 ans (72%) et sont des femmes (75%). Les étudiants constituent la catégorie professionnelle prédominante (80%), tandis que la plupart ont un niveau d’instruction supérieur (67,5%). La plupart pratiquent l’automédication en raison de contraintes telles que le manque de temps (14,17%) et des difficultés financières (55,9%). Les médicaments les plus utilisés sont le paracétamol (55%) et les antibiotiques (21%), souvent obtenus en pharmacie (58,3%) ou au marché (49,17%). En cas d’échec, la plupart consultent un professionnel de la santé (85%). La sensibilisation aux risques de l’automédication est nécessaire, car une majorité de répondants (68,33%) reconnaissent ses effets néfastes, notamment les troubles digestifs (63,33%) et les intoxications (30,83%).

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