Hépatite C

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Hépatite C

L’hépatite C est une inflammation du foie provoquée par le virus de l’hépatite C (VHC).

Hépatite C
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Symptômes de l’hépatite C

Les symptômes de l’hépatite C varient d’une personne à l’autre et peuvent également dépendre de la phase de l’infection. Il est important de noter que de nombreuses personnes infectées par le virus de l’hépatite C peuvent ne présenter aucun symptôme pendant des années.

  • Après la contamination, une phase aiguë survient 4 à 12 semaines après la contamination et dure quelques mois. Elle passe le plus souvent inaperçue ou peut être accompagnée, dans 30 % des cas, de symptômes évoquant la grippe.
  • Dans 80 % des cas, l’hépatite C devient une maladie chronique. Le plus souvent, aucun symptôme n’est présent pendant des dizaines d’années, même si l’on constate une tendance à une fatigue durable, voire des troubles de l’humeur.
  • En l’absence de surveillance médicale et de traitement, une cirrhose voire un cancer du foie peut apparaître.
  • Fatigue : La fatigue est l’un des symptômes les plus courants de l’hépatite C. Les personnes infectées peuvent ressentir une fatigue extrême et persistante, même après un repos adéquat.
  • Douleurs articulaires et musculaires : Des douleurs articulaires et musculaires peuvent survenir, souvent associées à une sensation de raideur ou de douleur dans les articulations.
  • Douleurs abdominales : Des douleurs abdominales, généralement localisées du côté droit sous les côtes où se trouve le foie, peuvent survenir en raison de l’inflammation du foie.
  • Perte d’appétit et perte de poids : Une diminution de l’appétit et une perte de poids non intentionnelle peuvent survenir en raison de la fatigue et d’autres symptômes gastro-intestinaux.
  • Nausées et vomissements : Des nausées, parfois accompagnées de vomissements, peuvent survenir, surtout après les repas.
  • Ictère : L’ictère, ou jaunisse, est un symptôme caractéristique de l’hépatite C avancée. Il se manifeste par une coloration jaune de la peau et du blanc des yeux, due à une accumulation de bilirubine dans le sang.
  • Urine foncée et selles décolorées : Les urines peuvent devenir foncées, voire brunâtres, en raison de la présence accrue de bilirubine. Les selles peuvent devenir de couleur pâle ou argileuse en raison d’une diminution de la quantité de bilirubine excrétée dans les selles..

Prévalence de l’hépatite C

  • Dans le monde, il y aurait au moins 170 millions de personnes infectées par le virus de l’hépatite C, le taux d’infection le plus élevé étant observé en Afrique (5 % en moyenne, jusqu’à 20 % en Égypte).
  • En France, en 2011, on estimait qu’il y avait 345 000 personnes ayant été en contact avec le virus de l’hépatite C et 232 000 porteurs d’une hépatite C chronique.

Mode de transmission d’Hépatite C

L’hépatite C est principalement transmise par le contact direct avec le sang infecté par le virus de l’hépatite C (VHC). Voici les principaux modes de transmission de l’hépatite C :

Transfusion sanguine non sécurisée : Avant la mise en place de tests de dépistage systématiques du VHC dans les banques de sang, la transfusion de sang ou de produits sanguins contaminés était l’une des principales voies de transmission de l’hépatite C.

Utilisation de matériel médical non stérile : L’utilisation de matériel médical non stérile, tels que des aiguilles, des seringues ou des instruments chirurgicaux, peut faciliter la transmission du VHC, en particulier dans les environnements où les pratiques d’asepsie sont insuffisantes.

Partage de seringues et d’aiguilles : L’utilisation partagée de seringues et d’aiguilles chez les utilisateurs de drogues injectables constitue l’une des voies de transmission les plus courantes de l’hépatite C. Le virus peut être présent dans le sang qui reste sur les aiguilles et les seringues, ce qui facilite la transmission lorsqu’elles sont partagées entre utilisateurs de drogues.

Pratiques médicales non sécurisées : Les interventions médicales invasives ou les procédures médicales impliquant des instruments non stériles peuvent être associées à un risque de transmission du VHC si les pratiques d’asepsie ne sont pas rigoureusement suivies.

Transmissions mère-enfant : Bien que moins fréquente que pour l’hépatite B, la transmission verticale du VHC de la mère à l’enfant pendant la grossesse ou l’accouchement est également possible, bien que le risque soit relativement faible.

Comportements à risque : Des comportements à risque tels que les tatouages, les piercings, les partages de matériel de toilette (rasoirs, brosses à dents) ou les rapports sexuels non protégés avec une personne infectée par le VHC peuvent également augmenter le risque de transmission, bien que dans une moindre mesure que les modes de transmission susmentionnés.

Traitement de l’hépatite C

  • Bien qu’il n’existe pas encore de vaccin pour l’hépatite C, des antiviraux permettent désormais de guérir 99 % des patients traités.
  • Les médicaments prescrits dépendent du génotype du virus, de la charge virale et de la présence d’éventuels dommages au foie.
  • Les antiviraux couramment utilisés incluent Interféron, Ribavirine, Sofosbuvir, Simeprevir et Daclatasvir.

Traitement par les plantes

Il existe plusieurs approches de médecine traditionnelle qui ont été explorées pour le traitement de l’hépatite C.

Silymarine (extrait de chardon-Marie) : La silymarine est un mélange de flavonoïdes extraits des graines de chardon-Marie. Elle a montré des propriétés hépatoprotectrices dans certaines études, mais son efficacité spécifique contre le virus de l’hépatite C n’est pas clairement établie.

Rudbeckia et phyllanthus sont des plantes utilisées pour traiter l’Hépatite virale par santé nature au Cameroun traitement de l’hépatite C.

Réglisse (Glycyrrhiza glabra) : La réglisse est utilisée dans certaines traditions médicales pour traiter les problèmes hépatiques. Des études préliminaires suggèrent qu’elle pourrait avoir des effets antiviraux contre le virus de l’hépatite C, mais des recherches supplémentaires sont nécessaires pour confirmer son efficacité et déterminer la posologie appropriée.

Curcuma (Curcuma longa) : Le curcuma est une plante largement utilisée dans la médecine traditionnelle indienne (Ayurveda). Des études ont suggéré que la curcumine, un composé actif du curcuma, pourrait avoir des effets antiviraux et anti-inflammatoires bénéfiques dans le traitement de l’hépatite C.

Plantes médicinales chinoises : Dans la médecine traditionnelle chinoise, plusieurs plantes sont utilisées pour traiter les maladies hépatiques, y compris l’hépatite C. Des études ont examiné les effets de certaines plantes comme le Gynostemma pentaphyllum et le Sophora flavescens, mais des recherches supplémentaires sont nécessaires pour évaluer leur efficacité et leur sécurité.

Hépatite virale
Hépatite virale

Références

(1) Hépatite C – symptômes, causes, traitements et prévention – VIDAL. https://www.vidal.fr/maladies/estomac-intestins/hepatite-c.html.

(2) What is Hepatitis C and its possible symptoms, causes, risk and prevention methods?. https://www.msn.com/en-us/health/condition/Hepatitis-C/hp-Hepatitis-C?source=conditioncdx.

(3) Principaux repères sur l’hépatite C – World Health Organization (WHO). https://www.who.int/fr/news-room/fact-sheets/detail/hepatitis-c.

(4) Hépatites virales : symptômes, traitement, prévention – Institut Pasteur. https://www.pasteur.fr/fr/centre-medical/fiches-maladies/hepatites-virales.

World Health Organization (WHO). (2021). Hepatitis C Fact Sheet. Disponible sur : https://www.who.int/news-room/fact-sheets/detail/hepatitis-c)

Stanaway, J. D., Flaxman, A. D., Naghavi, M., Fitzmaurice, C., Vos, T., Abubakar, I., … & Murray, C. J. (2016). The global burden of viral hepatitis from 1990 to 2013: findings from the Global Burden of Disease Study 2013. The Lancet, 388(10049), 1081-1088.

Ghany, M. G., Morgan, T. R., & AASLD-IDSA Hepatitis C Guidance Panel. (2020). Hepatitis C guidance 2019 update: American Association for the Study of Liver Diseases-Infectious Diseases Society of America recommendations for testing, managing, and treating hepatitis C virus infection. Hepatology, 71(2), 686-721.

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